Takeshi Kitano

Et voilà, encore une semaine passée dans une salle obscure (je vous rassure, ça m'arrive d'aller à l'école aussi). Et cette fois pour un rendez-vous cher aux étudiants cinéphiles : les JEC (journées d'études cinématographiques).

Après Woody Allen, Fellini et Clint Eastwood, l'aula du Collège Calvin accueillait le réalisateur le plus polyvalent du Japon. Plus connu là-bas en tant que Beat Takeshi, l'acteur comique et animateur vedette, Takeshi Kitano fait partie de ces gens qui énervent et fascinent. De la peinture à la poésie, en passant par le design de jeux vidéos et le cinéma (surtout le cinéma), son art en impose. Et son style. Pourtant les films projetés cette semaine ne se ressemblaient pas. "L'été de Kikujiro" tel un retour en enfance, un théâtre japonais pour "Dolls", des yakuzas, du drame et de l'humour pour "Hanna-bi" et "Sonatine" , et "Zatoïchi", un film de sabre rappelant l'univers de Quentin Tarantino (ou plutôt l'inverse, Kitano étant l'aîné de Tarantino).

Du sang, beaucoup de poésie et de l'humour. Dans ses films, Kitano aime bien nous emmener à la mer. Et nous on aime bien ça aussi.




Voici une partie de l'Haïku Pictural qui nous a valu, à Thomas et moi, la troisième place du concours (hé hé).

Pour se consoler en attendant l'année prochaine, on va faire un tour sur le site des JEC.