Carnet Suédois

Samedi 13 mars :

Réveil à 4h du matin
Difficile. Caféiné.
Retour en enfance.
Et impatience.
Une lumière magique.
Un tableau de Friedrich.

Dimanche 14 mars :

Petit remake de 20 000 lieux sous les mers avec la visite du Vasa, le plus grand bateau de Scandinavie jamais construit et ballade dans l'Ecoparc (le sol était gelé, j'en ai encore des bleus).



Lundi 15 mars :

Ballade et Shopping !
Outre les H&M foisonnants, les chouettes friperies et les American Apparel introuvables en Suisse, la Suède abrite une divinité modesque : Gina Tricot !



Mardi 16 mars :


Envolée sur un bateau,
Stockholm illuminée d'or,
caressée par l'eau,
la ville s'éveille.
(et moi j'ai le mal de mer...)

Mercredi 17 mars :

Visite du Moderna Museet et d'une association d'artistes itinérants.
Après-midi délectable aux Central Badet, o
u comment fondre dans un style art nouveau.



La gigantesque sculpture en carton de Nina Lindgren.

Le soir, découverte d'un super groupe électro au détour d'un bar : The Masquer

Jeudi 18 mars :

Passage obligé à Magasin 3 où l'on a pu admirer le travail de Maria Nepomuceno, Tom Friedman, Sol Lewitt et James Turrell.

La lumière devient matière (James Turrell).

Vendredi 19 mars :

Le départ.
Le car sur la route enneigée
berce mon coeur fatigué.
Des images.
Et un pincement.

Hiver quand tu nous tiens...


Alors que je m'apprête à braver le froid au pays de Greta Garbo, Ikea et H&M, un petit mot pour vous rappeler que Voix De Fête c'est maitenant, et que l'Electron c'est bientôt.


Besos

Ciels de cendre


Quand je me promène en ville, j'aime bien emprunter l'ascenseur de la cité pour rentrer chez moi.

Parce que dedans, je me retrouve un peu projetée dans l'univers du film "Le Roi Et L'Oiseau".
Qu'autour, il y a plein de beaux détails à observer.
Que j'ai pas besoin de monter les ... marches pour rejoindre la vieille ville.
Qu'après je peux voir la Place Neuve et le parc des Bastions en redescendant une ruelle tellement en pente qu'en hiver je rêve d'y faire de la luge (et selon l'heure, avec un magnifique couché de soleil).

Que je passe devant la Galerie Fallet.

(Elizabeth Beurret, professeur d'art à Jean Piaget, y expose régulièrement !)

En ce moment, ce sont les peintures de Guy Oberson qui me font de l'oeil chaque fois que je passe devant. Des paysages peints à l'huile qui se déguisent en photographies prises à travers la vitre d'une voiture en marche.


La touche qui ressemble à de la pluie...

Petite ballade nostalgique à contempler jusqu'au 17 avril.

Takeshi Kitano

Et voilà, encore une semaine passée dans une salle obscure (je vous rassure, ça m'arrive d'aller à l'école aussi). Et cette fois pour un rendez-vous cher aux étudiants cinéphiles : les JEC (journées d'études cinématographiques).

Après Woody Allen, Fellini et Clint Eastwood, l'aula du Collège Calvin accueillait le réalisateur le plus polyvalent du Japon. Plus connu là-bas en tant que Beat Takeshi, l'acteur comique et animateur vedette, Takeshi Kitano fait partie de ces gens qui énervent et fascinent. De la peinture à la poésie, en passant par le design de jeux vidéos et le cinéma (surtout le cinéma), son art en impose. Et son style. Pourtant les films projetés cette semaine ne se ressemblaient pas. "L'été de Kikujiro" tel un retour en enfance, un théâtre japonais pour "Dolls", des yakuzas, du drame et de l'humour pour "Hanna-bi" et "Sonatine" , et "Zatoïchi", un film de sabre rappelant l'univers de Quentin Tarantino (ou plutôt l'inverse, Kitano étant l'aîné de Tarantino).

Du sang, beaucoup de poésie et de l'humour. Dans ses films, Kitano aime bien nous emmener à la mer. Et nous on aime bien ça aussi.




Voici une partie de l'Haïku Pictural qui nous a valu, à Thomas et moi, la troisième place du concours (hé hé).

Pour se consoler en attendant l'année prochaine, on va faire un tour sur le site des JEC.