Cendrillon


Le Grand Théâtre. Oh que c'est beau. Oh que ça fait rêver. Encore plus quand c'est pour aller voir Cendrillon.


J'ai donc été admirer l'oeuvre de Michel Kelemnis mardi dernier en compagnie de ma petite soeur. Du troisième rang, on a pu observer les musiciens avant le début du spectacle. La salle s'est assombrie et le brouhaha a fait place aux chuchotements. Le chef d'orchestre a sorti sa tête de la fosse et la musique a commencé, toute douce. C'était le ballet de Prokovief. Le rideau s'est levé sur une Cendrillon endormie dans un magnifique décor, simple et magique. Ne connaissant pas du tout le chorégraphe, je m'attendais à un ballet classique. En fait, c'est une chorégraphie contemporaine à la fois subtile et très lisible. Et drôle : la marraine et les petites souris de Walt Disney ont été remplacées par 5 danseurs musclés qui veillent sur Cendrillon en petite tenue et apparaissent plus tard, déguisés en femmes...
Je crois que c'est la fin que j'ai préféré lorsque un immense drap est jeté sur la scène et que Cendrillon en sort. Elle apparaît alors habillée dudit drap, telle une immense robe qui donne l'impression que le théâtre en est recouvert. Le prince la dévisage longuement puis la rejoint. Ils s'allongent et la robe leur sert d'écrin. Les lumières s'éteignent.
Je ne sais pas comment mieux vous décrire ça, mais j'en ai gardé le souvenir d'un moment intense et magnifique.


Et sans que je m'en sois aperçue, une heure et demi s'était écoulée et un tonnerre d'applaudissements retentit.


Sur le chemin du retour on ne pouvait s'empêcher d'imaginer les passants se mettant à exécuter quelques soubresauts, galipettes et autres entrechats.
Pour être honnête, c'est nous qui avions très envie de danser.


La photo a été prise ici

From The Balkans To London

Si j'avais commencé plus tôt cette rentrée, je vous aurais certainement parlé du Festival de la Bâtie et de la Blim. Sans doute aussi des Design Days ou de l'expo Post Tenbras Luxe au musée Rath.
Mais c'est les yeux encore pleins d'étoiles que je m'en vais vous narrer ma soirée de vendredi soir.
Je sais, ce blog est censé causer d'événements présents ou futurs, mais je vais commencer par l'exception qui confirme la règle.

Vendredi soir. Le Zoo de l'Usine enfumé. Des rythmes endiablés qui font bouger. La foule qui danse. La bonne humeur.
En même temps c'est logique : une soirée electro-tzigane est forcément une bonne soirée. Surtout quand c'est Dj Olga et Dr Schnaps aux platines.



Bref j'étais en train de savourer un délicieux moment quand celui-ci c'est transformé en quelque chose d'exquis.

Quand ils sont arrivés sur scène avec leurs belles gueules et leurs costumes tout droit sortis des années 30' je sais pas à quoi je m'attendais. En tout cas pas à ça. Ils ont démarré tranquillement dans un mélange de musiques tzigane et urbaine... Et puis c'est parti. Je n'ai plus pu m'arrêter de danser : on aurait dit les sabots magiques de Tom Pouce (ou la flûte à 6 schtroumps, chacun ses références). A la fin j'étais vannée et pourtant ça me démangeait toujours autant.
Leur musique rimait avec convivialité, humour et sensualité. Une bonne grosse dose de prozac en somme.




Bref, c'était vraiment excellent. Aussi, la prochaine fois que Pad Brapad Moujika passera dans le coin, je ne saurais que vous recommander chaudement d'aller y faire un tour.