Blackbird, Dov'è la Luna, Être

Woaw.

Trois chorégraphes et pourtant une harmonie parfaite. Le ballet du Grand Théâtre, toujours magnifique. Dans l'un des endroits les plus chouettes de Genève qui plus est.
Il s'élève majestueusement au milieu du Rhône et a pour voisins l'Usine et la Barje durant la belle saison. J'ai nommé (roulement de tambours) Le Batiment des Forces Motrices !



Entre un premier décor très Dan Flavin et l'explosion de couleurs du dernier tableau, en passant par une ambiance classique avec pianiste sur scène, Jiri Kylian, Jean-Christophe Maillot et Eric Oberdoff proposent des chorégraphies à la fois puissantes et fragiles.

Dans Blackbird, un couple danse, vêtu de simples pantalons blanc, bustes nus; sur fond de musique traditionnelle géorgienne. Hyptnotisant.

Dov'è la Luna semblait raconter l'Amour. Et même si j'ai souri en repensant aux danseurs et à leurs costumes dans Cendrillon, je dois avouer avoir versé une petite larme tellement j'étais subjuguée et que j'en avais oublié de cligner des yeux.

Être, c'était un peu le bouquet final du ballet, pour reprendre les mots de l'amie qui m'accompagnait. Les costumes et les décors étaient incroyablement colorés. Une certaine tension chargeait la scène, que l'une des danseuse a d'ailleurs quittée en traversant la salle...