Balade en Vieille-Ville

Mercredi, alors que le temps est gris, je me décide et je pars pour une visite dans ma cité. J’imagine être une touriste dans sa propre ville. L’effet est agréable : mon regard est neuf. Le soleil est tout à coup de la partie et alors que je débouche de la rue Etienne-Dumont sur la place du Bourg-de-Four, il illumine le haut de la cathédrale d’une belle lumière : tout est plus beau.

Donc je me balade. J'ai remonté la rue Chausse-Coq où la petite galerie du même nom ne propose rien qui ne me touche, mais c’est une galerie facile d’accès pour présenter son travail sans avoir un grand parcours.
A la rue Etienne Dumont, je me laisse envahir par les couleurs des peintres russes ; je danse avec les tableaux, les paysages, natures mortes.
ARTVERA’S Regards croisés sur les Avant-gardes russes et allemandes.

Ensuite, toujours sous les tons chauds du spot light automnal, je descends quelques marches juste après le café de la Clémence, et j'entre dans une boutique-galerie hétéroclite mélangeant bijoux, objets divers et anciens. Mais les vrais trésors, ce sont les peintures d'icônes anciennes. Au vue de mon intérêt, la responsable propose de contempler le reste de la collection qui est à la cave. Voyage dans le temps.

Je flâne toujours et c’est la remontée de la rue de l’Hôtel-de-Ville à la Grand-Rue : marchands d’art, galeries. Art contemporain, moderne, on y croisera des impressionnistes… Notre regard pourrait bien se poser sur un Cézanne ou Picasso, qui sait ?

Je termine par l’exposition Jean Cornu/hommage à la Galerie Daniel Besseichea.
J. Cornu, peintre, graveur et cartonnier Suisse, est né en 1915 est décédé en mai 2009 dans son Jura natal à la Chaux de Fonds où il était revenu s’installer après une vie à Paris.
J’ai adoré sa vision picturale de NY, de la ville et du port avec ses paquebots.
Dans son travail, la forme, inspirée de la réalité se dépouille de l'accessoire pour se résumer à l'essentiel puis de là, à sa stylisation.


Ma balade se termine sur la Treille, et toujours cette lumière magnifique juste pour moi…
Contemplant le long banc de la Treille, je me dis qu’il est une œuvre contemporaine en lui-même.


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